Mat into the Forest : Vlog n°5 – Une Révélation dans le Chaos

Nous sommes en 2025, et je suis Mat, 53 ans, toujours en quête de sens dans un monde qui vacille. Les Verticales de l’Été 2025 rediffuse mes vlogs originaux de Mat into the Forest, ces capsules vidéo où je décortique l’époque avec un mélange de colère rentrée et d’espoir têtu. Aujourd’hui, je vous parle du vlog n°5, enregistré le 11 novembre 2023. Ce n’est pas juste une étape de plus : c’est un tournant. Après avoir scruté la pandémie sous toutes ses coutures, je lève les yeux vers un horizon plus vaste – géopolitique, économique, humain. Ce chapitre, comme les autres, s’inscrit dans une narration qui se dévoile peu à peu, une web-série où chaque épisode éclaire le précédent.

Résumé des épisodes précédents : De la tempête à la critique sociale

Reprenons le fil. Dans le vlog n°1, je me suis présenté, un peu brut de décoffrage, au milieu d’une tempête qui a coupé court à mon enregistrement. C’était une métaphore parfaite du chaos ambiant, et j’y ai planté les graines de ma réflexion : observer le monde sans filtre. Le vlog n°2, bien que flou dans mes souvenirs, a dû creuser cette veine, avec mes premières ruminations sur la pandémie – ses absurdités, ses fractures.

Le vlog n°3, diffusé le 31 octobre 2023, a marqué un virage. J’y ai parlé de Samain, cette fête celtique, pour pointer du doigt notre déni collectif de la mort. Les EHPAD, ces mouroirs aseptisés de la crise sanitaire, m’ont servi d’exemple : une société qui préfère cacher ses vieux plutôt que de les regarder partir. Ma voix s’est durcie, mon sarcasme aussi. Le vlog n°4, moins précis dans ma mémoire, a sans doute prolongé cette critique, peut-être en élargissant le cadre. Ces épisodes ont bâti une base : une colère qui cherchait encore sa cible.

Analyse du vlog n°5 : Guerre, économie et un espoir lucide

Le vlog n°5 s’ouvre sur une ambiance lourde. « En ce moment, tout le monde semble n’avoir qu’un seul mot sur les lèvres : le mot guerre », dis-je, presque lassé. L’idée d’une troisième guerre mondiale flotte dans l’air, portée par des tensions palpables et des titres alarmistes. Je pose alors une question, mi-sérieuse, mi-ironique : « Mais si guerre mondiale il y avait, ce serait qui contre qui ? […] 1 milliard d’individus contre 7 milliards d’individus, vous êtes sérieux là ? » Le sarcasme est là, mais il cache une vraie inquiétude : l’absurdité d’un conflit global n’efface pas sa possibilité.

Je braque ensuite mon regard sur l’économie américaine, un « monstre affamé d’énergie » dopé à l’armement. « Pour survivre aujourd’hui, les États-Unis ont besoin d’entretenir des guerres à la surface de cette planète », lâché-je, sans détour. Pas de complotisme, juste une observation froide : la guerre est un business, et certains y tiennent comme à une bouée. Puis, j’évoque un krach boursier imminent – les banques centrales qui stockent de l’or, ça ne trompe pas – et une éruption volcanique en Islande, comme un rappel que la nature, elle aussi, peut nous mettre à genoux.

Mais je refuse de m’arrêter au constat. Oui, le tableau est sombre, oui, ces forces nous dépassent. Pourtant, je pivote : « C’est possible que nous vivions une forme d’apocalypse. Il faut comprendre ce mot dans son sens premier : la révélation. » L’idée n’est pas neuve, mais elle me tient. Cette crise, ces menaces, ce ne sont pas des fins en soi, mais des dévoilements. L’humanité grandit, cahin-caha, et moi avec elle. Entre anxiété et lâcher-prise, je tends une main vers l’espoir – pas béat, mais ancré dans le réel.

Connexions narratives : Un pont entre colère et horizon

Ce vlog n°5 ne sort pas de nulle part. Il prolonge la tempête du n°1, cette sensation d’un monde qui tangue, mais il dépasse la focale étroite de la pandémie qui dominait les débuts. La critique des EHPAD dans le n°3 trouve ici un écho plus large : l’inhumanité que je dénonçais s’étend aux logiques guerrières et économiques. Ma voix évolue aussi – moins de rage brute, plus de recul, comme si je commençais à accepter que hurler ne suffit pas.

Dans la trame de Les Verticales de l’Été 2025, ce chapitre fait basculer le récit. Les épisodes suivants exploreront l’intelligence artificielle, la spiritualité, mon propre cheminement. Le n°5 est le moment où je passe d’un cri face à la crise à une question : et maintenant ? Il plante les graines d’une transformation, pas encore aboutie, mais en germe.

Conclusion : Quelle vérité pour demain ?

À 53 ans, je ne prétends pas avoir les réponses. Ce vlog n°5, avec ses doutes et ses lueurs, me ressemble : critique, introspectif, un peu mordant. Face à un monde qui chancelle, je choisis de regarder en face – pas pour désespérer, mais pour comprendre. Et vous, dans ce chaos qui se dessine, quelle vérité déciderez-vous de construire ?