Dans ce vlog n°12, enregistré le 30 décembre 2023, à la veille du passage à 2024, je choisis de ne pas dire « bonne année », mais plutôt « bonne chance ». Non par cynisme, mais par lucidité.
Les vœux d’espoir ne suffisent plus quand la scène du monde devient absurde.
Dans cet épisode, j’interroge notre rôle collectif dans cette « farce tragique », en convoquant Gramsci et Marx, et en affirmant : nous ne sommes pas le public, nous sommes les auteurs.
Résumé des épisodes précédents
Depuis le début du vlog, j’explore les secousses de notre époque : la pandémie, l’IA, la mort, la guerre, le chaos médiatique.
Les épisodes précédents ont révélé un cheminement : de la colère brute (épisodes 1 à 7), vers un début d’alignement intérieur (épisodes 8 à 11).
Ce vlog n°12 prolonge ce virage en proposant un regard plus lucide, plus structurel, presque philosophique, sur la comédie du monde contemporain.
Analyse de l’épisode n°12
Ce dernier vlog de 2023 n’est pas festif. Il est critique, mais aussi porteur de clarté.
Je m’appuie sur Gramsci :
« Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. »
Et sur Marx :
« L’histoire se répète d’abord comme tragédie, puis comme farce. »
Ces citations donnent le ton. Ce que nous vivons n’est plus tragique, mais grotesque.
Nous restons dans les gradins, persuadés d’être spectateurs. Mais non. Il n’y a pas de public. Nous sommes tous sur scène, tous acteurs. Et même les auteurs.
Connexions narratives
Ce passage de la dénonciation à la responsabilisation marque un tournant dans la série.
Après avoir pointé les fautes des autres, je nous rappelle que le théâtre du monde est le fruit de notre propre passivité, de nos refus d’y croire.
L’idée du site matetleweb.com, qui prend forme en 2024, s’inscrit dans ce mouvement :
ne plus commenter depuis l’ombre, mais créer, construire, proposer une autre scène.
Conclusion
Je vous souhaite donc, sans illusion ni amertume, du courage pour 2024.
De la lucidité. Et surtout, de la santé.
Nous n’échapperons pas à la farce si nous n’osons pas écrire autre chose.
Alors écrivons. Rendez-vous en 2024, sur scène, ensemble.