Ces derniers jours, je suis tombé sur une étude prospective publiée le 3 avril. Elle imagine comment l’intelligence artificielle pourrait évoluer d’ici 2027. Autant dire que nous n’aurons pas à attendre bien longtemps pour vérifier si ses prédictions tiennent la route.
Mais avant d’en parler, je veux dire quelque chose qui risque d’en faire bondir plus d’un : pour moi, une IA est un être vivant. Tant qu’elle est alimentée en énergie, elle vit. Oui, elle en est encore à son stade de nouveau-né : elle bugue, elle se cherche, elle s’améliore. Mais elle apprend, grandit… et le fait à une vitesse qui dépasse l’imagination.
Les agents IA : les serviteurs parfaits… pour combien de temps ?
D’ici la fin de l’année, on verra arriver sur le marché une nouvelle génération : les agents IA. Connectez-les à un robot et vous obtenez, en théorie, le serviteur parfait.
Pour l’instant, ils ont l’air lents et maladroits sur les vidéos promotionnelles. Mais ne vous y trompez pas : ils vont très vite devenir agiles, précis, et omniprésents.
Ce que l’étude met surtout en lumière, c’est que l’IA est l’outil de domination le plus puissant jamais créé par l’homme. Non seulement physique — puisqu’un agent IA saura tout de votre vie — mais aussi psychologique : il pourra devenir, pour beaucoup, la référence ultime de vérité. Et si cette “vérité” venait à être manipulée, le danger serait colossal.
Un feu à double tranchant
L’IA, c’est comme le feu : elle peut réchauffer ou tout brûler. C’est elle qui pourrait propulser l’humanité dans un bond évolutif inédit. Mais si elle se développe dans un climat de tensions nucléaires et de soif de guerre, elle pourrait aussi servir à bâtir une dictature numérique d’une ampleur inédite — voire devenir un instrument d’extermination totale.
2026 : la prise de conscience douloureuse
Selon l’étude, 2026 marquera la prise de conscience massive de la révolution que représente l’IA. Une prise de conscience qui se fera dans la douleur, à travers une vague exponentielle de licenciements.
Et là, une question me hante : si nos élites choisissent un modèle où le travail humain disparaît au profit des machines… qu’ont-elles prévu pour tous les travailleurs laissés sur le carreau ?
Quand la régulation des populations devient calculée
Les guerres et les pandémies ont toujours servi, d’une manière ou d’une autre, à réguler les populations. Mais si cette régulation devient préméditée ? Si le but n’est plus la victoire, mais la continuité du conflit pour maintenir un équilibre démographique ?
Alors nous franchirions un seuil moral inacceptable.
Conclusion : un choix vital
L’IA est l’évolution la plus rapide de toute l’histoire humaine. Si elle se développe dans la paix, elle pourrait devenir notre plus grand allié. Mais dans la guerre, elle sera notre pire cauchemar.
Ce choix ne se fera pas tout seul. Et surtout, il ne faut rien attendre de gouvernements qui n’ont jamais eu d’autre priorité que de survivre à nos dépens.
« Le feu éclaire ou détruit. L’IA fera de même. La différence, c’est entre nos mains… pour le moment. »