Les Verticales de l’Été 2025 – Épisode 17 : Paperclip, Meadows et l’histoire souterraine du pouvoir

Dans ce vlog n°17, enregistré le 3 février 2024, je vous raconte une histoire.
Une histoire que certains trouveront troublante, d’autres absurde — mais qui mérite d’être entendue.
Je pars de faits historiques réels : l’opération Paperclip et le rapport Meadows, pour dérouler un récit spéculatif sur les continuités du pouvoir mondial.
Ce n’est pas une vérité absolue. Mais une trame possible. Et peut-être… révélatrice.

Résumé des épisodes précédents

Depuis l’épisode 10, la série explore les angles morts du récit dominant : guerre, IA, mémoire, tabous.
Dans l’épisode 17, je tisse les fils du passé et du présent pour proposer une lecture archéologique du monde moderne.
Ici, il ne s’agit plus seulement de commenter l’actualité, mais d’interroger ce que l’histoire récente a pu engendrer de souterrain.

Analyse de l’épisode n°17

Tout commence en 1945.
L’opération Paperclip : les Américains exfiltrent des scientifiques allemands — parfois nazis — pour les mettre au service des États-Unis.
Certains deviendront architectes du programme spatial. D’autres, peut-être, influenceront durablement certaines institutions internationales (OMS, ONU…).

Puis vient 1972.
Le Club de Rome publie le rapport Meadows : Les limites à la croissance.
Une phrase clé :

« Une croissance infinie dans un monde fini est impossible. »
Cette vérité, simple en apparence, déchaîne alors les passions. Elle annonce un effondrement systémique pour les années 2040-2050.
Les capitalistes comprennent la menace… et réagissent.

C’est là qu’intervient la partie spéculative de mon récit.
La rencontre entre un héritier d’industriel nazi et un magnat de l’informatique.
Objectif :
– prise de contrôle des démocraties,
– réduction de la population via pandémies et guerres,
– réinstallation d’un ordre mondial piloté.

Depuis, les “young leaders” ont pris le pouvoir. Et les printemps “de guerre” se succèdent.
Mais au fond, je ne cherche pas à prouver une thèse.

Je propose un récit, pour mieux lire celui que nous vivons.

Connexions narratives

Ce vlog fait écho à mes épisodes sur :

  • la propagande (épisodes 10 et 15),
  • la technologie et le contrôle (épisode 13),
  • les tabous post-2020 (épisode 16).

Il agit comme un ciment narratif, qui relie les grandes fractures de notre époque à un enchaînement historique, rarement raconté comme tel.
Ce que nous vivons ne tombe pas du ciel. Il y a une structure. Une intention.
Ou, au moins, une cohérence silencieuse.

Conclusion

La suite de cette histoire n’est pas écrite.
Car elle ne dépend plus d’eux. Elle dépend de nous.

Alors je pose cette question, brutale mais juste :

Qui aurions-nous été dans l’Allemagne nazie de 1940 ?

Parce que c’est ici, maintenant, que cette question devient décisive.

Merci pour votre écoute.