La nuit, notre présence sur Terre est visible depuis l’espace. Une carte lumineuse de nos villes, de notre puissance énergétique, de nos illusions. Face à cette image, deux futurs s’opposent. L’un, rassurant, perpétue l’ordre établi. L’autre, plus radical, assume l’effondrement comme une chance.
Dans cet épisode, je fais un pas de côté. Je pose les mots fin, effondrement, mais aussi responsabilité et sursaut. Ce n’est plus le temps du constat, mais celui du choix. Car tout est là : dans le refus de voir ce que nous sommes devenus. Le capitalisme est un poison pire que le communisme. Le nationalisme et le populisme ne sont que des culs-de-sac. À chaque crise, les mêmes réflexes : répression, guerre, contrôle. Une mécanique bien huilée… et bien rentable.
Mais l’absurdité a ses limites. Croire encore au dogme de la croissance infinie dans un monde fini, c’est confondre économie et délire. Il est temps de se réveiller. Il est temps d’agir. Sinon, l’histoire s’arrêtera là.
Cet épisode clôt peut-être un cycle. Celui d’un monde qui s’effondre en refusant de le reconnaître. Celui d’un récit que j’ai porté, semaine après semaine, entre colère lucide et espoir tenace.
Il n’y aura pas de suite… sans réveil.
Bonne chance à toutes et tous.